SCANDALES A L'EMPLOI

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Syndicalisme et corruption

 

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Un délégué syndical reçoit un chèque de 550 000 FF pour "apaiser le climat social dans l'usine". Plusieurs cadres de Valeo condamnés.

Pour avoir favorisé de manière illicite le départ de délégués CGT, trois cadres, dont Louis Antoine, qui était directeur-adjoint des ressources humaines de la division éclairage et signalisation du groupe ont été condamnés.

La cour d'appel de Rouen a condamné jeudi à un an de prison avec sursis et 7.500 euros d'amende un cadre supérieur de l'équipementier automobile Valeo qui avait favorisé de manière illicite en 1996 le départ de délégués CGT de l'usine d'Evreux en cours de fermeture.

Louis Antoine, qui était directeur-adjoint des ressources humaines de la division éclairage et signalisation du groupe, était notamment poursuivi pour avoir contribué à verser des sommes d'argent à ces délégués et à fournir un emploi "fictif" à l'un d'entre-eux.

Deux autres cadres de Valeo ont été condamné à des peines respectives de six mois avec sursis et 3.700 euros d'amende et un an avec sursis et 4.500 euros d'amende.

Le chef d'entreprise poursuivi pour avoir fourni l'emploi "fictif" a été condamné à 4.500 euros d'amende et trois délégués CGT à des peines allant de trois mois avec sursis et 1.500 euros d'amende à un an avec sursis et 4.500 euros d'amende. Un délégué CGT et un cadre ont été relaxés.

En première instance le tribunal d'Evreux avait prononcé le 5 décembre 2000 des peines allant d'une amende de 30.000 francs (4.573 euros) à trois mois avec sursis assortie d'une amende de 30.000 francs.

Peu après la fermeture de l'usine Valeo d'Evreux, l'un de ces délégués, "pris de remords", s'était confié à un inspecteur du travail. Il avait alors indiqué avoir reçu en échange de son départ, destiné "à apaiser le climat social dans l'usine", un chèque de 550.000 francs (83.850 euros) et un emploi fictif de quatre mois chez MGP, un sous-traitant de Valeo.

De leur côté, les cadres de Valeo ont reconnu l'existence de telles transactions mais en assurant que l'initiative venait des délégués et non d'eux-mêmes.

 

Lire « Capital mars 2002 » sur les mêmes défenseurs des salariés

 

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